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قصائد | نجد القصير | ترجمة إلى الفرنسية محمد صالح بن عمر

Written By هشام الصباحي on الخميس، 7 مايو 2015 | مايو 07, 2015

Najd Kassir
Najd Kassir est né le 3 décembre 1979 à Salamiyyeh ( Syrie).Il a fait ses études à l’université de Damas . La plupart de ses poèmes appartiennent au genre amoureux. Il y manipule la langue avec une grande malice, lui faisant dire ce qu’elle ne dit pas dans les contextes ordinaires, grâce à ses multiples subterfuges et ses innovations linguistiques toujours surprenantes .Mais ces compétences techniques étonnantes dans la manipulation de la langue, ne cachent point une tristesse profonde et une douleur immense qui se révèlent entre les lignes.
La femme qui est tombée amoureuse
La femme qui est tombée amoureuse
Avant l’âge de la poésie 
Ne s’est pas encore relevée
Alors qu’autour d’elle
Se sont regroupés
Des fleuves, des mers,
Des montagnes et des vallées
Pour lui prêter main-forte
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Toutes les révolutions du monde
Toutes les révolutions du monde
Sont incapables 
De me libérer 
De tes yeux
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J’ai une envie folle de pleurer
J’ai une envie folle de pleurer
Peut-être une patrie 
Dont nous ne possédons plus rien, 
A part un bulletin d’information 
En bas de l’écran du téléviseur …
Ou une bien-aimée
Sur le point ou presque de partir …
Ou un frère qui compte 
Planter son mot
Dans la poitrine de son frère 
Puis s’en aller très loin.
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Doucement ô trépas !
Doucement ô trépas !
Arrête-toi un peu !
L’Aïd, tout comme la chaleur ,
Sont à un jet de pierre .
Et les villes noyées dans leurs rêves 
Ont rendu leur dernier soupir
Et leurs entrailles.
Il n’en est resté que des traces de pieds
De peuples calcinés
Que l’histoire extraira 
Avec ses dents et ses ongles 
Pour les immortaliser 
Dans ses musées trop coûteux
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De ma fenêtre donnant sur un boulevard
De ma fenêtre donnant sur un boulevard,
J’aperçois une belle dame
Qui ne quitte pas sa montre des yeux,
Des portefaix et des poètes assis sur le trottoir
Et tout près d’eux une fillette 
Qui vend de la pâte à mâcher 
Soufflant une bulle énorme
Qui menace de la faire voler
Sans que quelqu’un essaie
De l’attraper
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A pareil jour
A pareil jour
Je fus né.
Et c’en était fini de moi !
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Tout ce que j’ai écrit sur la patrie
Tout ce que j’ai écrit sur la patrie
A été enseveli par la pauvreté
Tout ce que j’ai écrit sur le courage et la témérité
A été enseveli par le désespoir
Tout ce que j’ai écrit sur l’amour 
A été enseveli par le temps
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Ö combien j’aime regarder l’aurore
Ö combien j’aime regarder l’aurore
Au moment où elle se lève
De tes yeux !
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Je te peindrai avec toutes les couleurs
Je te peindrai avec toutes les couleurs
Sauf avec le plomb
Parce qu’il est occupé à présent
A peindre l’avenir de mon pays
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L’enfant qui est en moi
L’enfant qui est en moi
Ne grandit jamais
Il mange des bonbons et du chocolat
Avidement
Et rêve de mettre sa petite bouche 
Sur la poitrine de tout poème
Et chaque nuit
Avant que je m’endorme
Il me pousse avec ses deux mains
Et ses deux pieds 
Pour que je déclare à celle que j’aime
Que je l’aime plus que lui
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