نعمــان
شعر لونا عامر
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نعمان قلبك الأحمر
وشّح نهد القصيدة
بثمالة ضوء ... بليل غجري
ياهذه القصيدة
كمثل تفاحة هوت
من عليائها الأزلي
الى سهوب اقحوان بريّ
تبحث عن توأمها المشتهى
في ضفة فرات
على ضفاف خابور
يا أنت
ياتوق حروفي
ياظلي المنعكس في مرآة روحي
يا أول الأسماء
يانسبي المعتق
في جذور الماء
ستبقى رمش قافيتي
التي لاتكتمل الا
برعشة ضوء
على جسد مرآة
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بثمالة ضوء ... بليل غجري
ياهذه القصيدة
كمثل تفاحة هوت
من عليائها الأزلي
الى سهوب اقحوان بريّ
تبحث عن توأمها المشتهى
في ضفة فرات
على ضفاف خابور
يا أنت
ياتوق حروفي
ياظلي المنعكس في مرآة روحي
يا أول الأسماء
يانسبي المعتق
في جذور الماء
ستبقى رمش قافيتي
التي لاتكتمل الا
برعشة ضوء
على جسد مرآة
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Nôoman
Poéme de Lona Ameur
Traduit par Lona Ameur
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Oh Nôoman ! ton cœur si rougeoyant ,
A illuminé les veines de mes vers
Par un flot de lumière ,
Par l’éclat foudroyant , d’une nuit de gitans .
Ô poésie !
Tombée , telle une pomme
d’un ancestral firmament ,
En quête de son double vénéré
Perdu dans les dédales du temps ,
Sur les rives du Khabour ,
Ou sur les berges de l’Euphrate ..
Ou peut être dans un ailleurs
Qui demeurera à jamais évanescent .
Ô toi !
Toi , vers qui tendent mes mots incandescents
Toi , mon ombre ,
que je vois dans le miroir de mon âme
tout miroitant !
toi , qui fut , dès le jour premier
le premier nom !
Toi , mon ascendance première ,
Vieillie dans les racines de l’eau du temps ,
Dans mes vers , tu seras à jamais le nerf palpitant , et
Mes vers , n’atteindrons la réelle perfection ,
Que par une lumineuse vibration
Projeté sur le corps d’une femme
En proie à la déraison !
Poéme de Lona Ameur
Traduit par Lona Ameur
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Oh Nôoman ! ton cœur si rougeoyant ,
A illuminé les veines de mes vers
Par un flot de lumière ,
Par l’éclat foudroyant , d’une nuit de gitans .
Ô poésie !
Tombée , telle une pomme
d’un ancestral firmament ,
En quête de son double vénéré
Perdu dans les dédales du temps ,
Sur les rives du Khabour ,
Ou sur les berges de l’Euphrate ..
Ou peut être dans un ailleurs
Qui demeurera à jamais évanescent .
Ô toi !
Toi , vers qui tendent mes mots incandescents
Toi , mon ombre ,
que je vois dans le miroir de mon âme
tout miroitant !
toi , qui fut , dès le jour premier
le premier nom !
Toi , mon ascendance première ,
Vieillie dans les racines de l’eau du temps ,
Dans mes vers , tu seras à jamais le nerf palpitant , et
Mes vers , n’atteindrons la réelle perfection ,
Que par une lumineuse vibration
Projeté sur le corps d’une femme
En proie à la déraison !
