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صلاح فائق | مطرٌ واقفٌ امام اسطبل | ترجمة إلى الفرنسية نور الدين النكاز

Written By Unknown on الجمعة، 16 يونيو 2017 | يونيو 16, 2017

صلاح فائق
مطرٌ واقفٌ امام اسطبل

مطرٌ واقفٌ امام اسطبل
رغم اني لم اعدْ شاباً , ولا مؤمناً
آمل العثورَ على براقٍ
ليحملني الى ارض الخرافات الاولى
والتقي هناك اصدقاء قدامى .
في طفولتي ارضٌ كتلك , ارى فيها مظاهراتٍ
شاركتُ فيها ضد الانكليز واقطاعيين هربوا .
ذات مرة صادفتُ احداها في قارب
انتظرتُ الصيفَ ليشرحَ لي كيفَ حدث هذا
لكنهُ كان يتدربُ , اخبروني , خلف جبالٍ بعيدة
ولم اتحمل ذلك .
اتعرفُ اين تأوي الرياحُ
بعد هبوبها ثم تختفي ؟
انا في طريقي الى حيث تختبىءُ
الطريقُ طويلٌ , خشنٌ وموحش
وفي كل منعطفٍ حراسٌ عميان , بنظاراتٍ سوداء
يقفونَ تحت مظلاتهم , كي لا يراهم احد
مشهدٌ كهذا لايدهشني :
الدهشةُ بعوضةٌ تقفُ على عنقِ حصانٍ
يتطلعُ الى مطرٍ واقفٍ امام اسطبلٍ , 
وينتظرُ وصول إمراةٍ كنت تناديه في حلمي
وبصوت طفلٍ مضطربٍ , في ما بعد اكتشفتُ الصوتَ
كانَ لثعلب .
انه ربيعٌ آخر يجولُ في مبنى البورصة
ليقترضَ مالاً لمصاريفِ بقية الطريق ؟
لا اظنهُ سيحصلُ عليه , فهو بلا تامين
 ولا كفيل
انا لا احتاجُ مالاً ـ زرتُ صباح اليومِ 
زنزانات اصدقاء لي وحملتُ ما استطعتُ
من نقودِ سجناء تحت افرشتهم
وكانوا يتحممون .
سابدو غريباً اذا جلستُ خلفَ نافذةٍ 
وبداتُ اغني لأحتالَ على البرد ,
وعلى ظلّيَ المغرورِ لا ادري بماذا
هو الذي لم يتعلمْ هذا الدرس :
ليس لمن يحصدُ سوى آلامٍ يحملها من حقلٍ 
الى حقل وفي يده اليمنى منجلٌ لا يقطع .
تلك اليد التي تكتبُ , تسرقُ
تصفعُ شبحاً في غرفة ,
تتبدى في نهايةِ كل كلامٍ ,
اجدها اعتادتْ على ظلامِ ازقةٍ ,
وتنظيف اواسط الكتبِ من رملٍ
وذكريات
كل هذا من اجل استقبالِ عصفورٍ
يزور منجماُ مهجوراً , يقفُ على عربة دفعٍ
ا ويلحظُ كومة نظاراتٍ واسنان , تبدو منسية
او معروضة للبيع : عمالٌ انقرضوا , معهم آمالي ,
واوهامي التي تبجحتُ بها لسنوات
هذه روايةٌ بلا نهاية , دروبها فارغة
بلا احداثٍ ولا شخصيات
وفي كل فصلٍ نشاهدُ حقائب ثقيلة
لا يملكها احد .
َ
 صلاح فائق




        Une pluie debout devant une écurie


Une pluie debout devant une écurie
Malgré que je ne suis plus jeune ni croyant
J’aimerai trouver un buraq qui m’amènerait 
A la terre des premiers mythes
Et retrouver là-bas d’anciens amis
Dans mon enfance, dans une telle terre 
Je voyais des manifestations où j’ai participé
Contre des anglais et des féodaux qui se sont enfuis
Une fois j’ai rencontré une d’elle dans une barque
J’ai attendu l’été pour m’expliquer comment ça s’est passé
Mais il s’entrainait m’a-t-on dit derrière de lointaines montagnes 
Je n’ai pas supporté cela
Sais-tu où s’abritent les vents et disparaissent après leur souffle ?
Je suis sur le chemin où ils se cachent
La route est longue rugueuse et sauvage
A chaque détour , des gardiens aveugles 
Portant des lunettes noires, sous leurs parapluies
Pour ne pas être vus
Une telle scène ne m’étonne pas
L’étonnement est un insecte sur le cou d’un cheval
Espérant une pluie debout devant une écurie
Attendant l’arrivée d’une femme qui l’appelait dans mon rêve
Par la voix d’un enfant troublé
Après j’ai découvert la voix, c’était celle d’un renard
C’est un autre printemps qui vagabonde à la bourse
Pour emprunter de l’argent pour les dépenses
du restant de la route
Il ne l’aura pas car sans assurance ni parrain
Je n’ai pas besoin d’argent
J’ai visité ce matin des cellules d’amis 
Et j’ai porté ce que je pouvais d’argent de prisonniers
cachés sous des draps 
Ils se baignaient
Je paraitrai étrange si je m’assois sous une fenêtre
Et commencerai à chanter pour tromper le froid
Et sur mon ombre fière je ne sais de quoi
Lui qui n’a rien appris de cette leçon :
Celui qui ne récolte que des douleurs qu’il porte 
De champ en champ et dans sa main droite
Une faucille qui ne coupe plus
Cette main qui écrit, vole, gifle un fantôme dans une chambre
Qui se dissipe à la fin de chaque parole
Je la trouve habituée à la pénombre des ruelles
Et le nettoyage des milieux de livres de sable et de souvenirs
Tout cela pour l’accueil d’un oiseau
Visitant une mine abandonnée
Debout devant une charrette 
Ou innovant un amas de lunettes et de dents
Oubliées ou exposées à la vente
Des ouvriers disparus avec eux mes espoirs et mes illusions
Exhibés pendant tant d’années
Ceci est un récit sans fin
Ses ruelles sont vides
Sans événements, ni personnages
Et dans chaque chapitre on remarque
Des valises lourdes n’appartenant à personne

SALAH FAIK 

Traduit par Noureddine Neggaz


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